Éliminé aux portes de la finale, Maxime aura marqué cette 9ème saison du Meilleur Pâtissier avec son brin de folie. Une aventure unique pour le jeune Pompier Volontaire de 20 ans qui revient avec nous sur son aventure. Rencontre.
LCV Magazine : Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à l’émission Le Meilleur Pâtissier ?
Maxime : Un peu comme tout le monde en fait. Je faisais plein de gâteaux chez moi et on m’a dit que je devrais y participer, sachant que c’est une émission que je regardais depuis la 1ère saison il y a 8 ans. Je me suis dit que par rapport aux autres je n’avais pas le niveau, puis qui ne tente rien n’a rien. Donc sur un coup de tête je me suis inscrit à l’émission en pensant que je ne serai jamais rappelé mais qu’au moins ça ferait plaisir à ceux qui m’avaient dit de tenter le coup. Et puis deux jours après j’ai été rappelé et l’aventure a démarré.
LCV Magazine : Que retenez-vous de votre parcours ?
Maxime : Je retiens le kiff en fait. L’expérience et tout ce que ça a pu m’apporter du point de vue humain, mais aussi professionnel. C’était absolument incroyable. J’ai vraiment progressé entre mon premier gâteau: un entremet tigre avec un glaçage miroir pas net, des fuites dans l’entremet, trop de pralin, etc., et mon dernier gâteau qui est vraiment top.
Et puis les affinités que j’ai eu avec les autres candidats. Chez les filles, c’était surtout Reine et Siham. Reine, parce que c’est ma petite mamie de l’aventure et qu’on était tout le temps ensemble dans l’agencement des plans de travail, on s’est toujours aidés. Dès que j’avais un problème, j’allais la voir. C’est une personne fabuleuse, une dame en or. Et avec Siham on est pareil: on rigole tout le temps et on se parle tous les jours. Et chez les garçons il y avait Jérémy qui était mon grand-frère de l’aventure avec qui j’ai passé des moments incroyables, mais aussi François-Xavier avec qui j’ai eu de grands fous-rires.
LCV Magazine : On vous a souvent vu dans les tops lors de la fameuse épreuve technique de Mercotte. À l’inverse, vous êtiez parfois moins appliqué sur les épreuves créatives. Comment expliquez-vous cela ?
Maxime : L’épreuve de Mercotte est vraiment compliquée car elle met des difficultés dans ses recettes. Mais c’était l’épreuve que j’attendais le plus. Chez les pompiers, on veut toujours être le meilleur et battre les autres. Je suis toujours un peu comme ça dans tout. Donc je voyais son épreuve comme un défi, et pour chacune d’elle je me disais que je devais être premier et défoncer tout le monde. Donc j’étais très focus et ça payait. Mes pires souvenirs sont les épreuves créatives, car ma créativité part souvent en live. J’ai besoin d’être cadré et c’est pour ça que je réussais les épreuves de Mercotte. Quand ce sont des épreuves de 2 heures, j’arrive à me concentrer à peu près toute l’épreuve. Quand elles durent 3 heures, c’est foutu (rires). Je suis hyper-actif donc il faut que ça bouge dans tous les sens. Donc au bout de 2 heures je commence à en avoir marre et j’ai besoin de bouger. Je pense que c’est ça qui m’a pénalisé justement.
LCV Magazine : Parmi tous les gâteaux que vous avez réalisés dans l’émission, y en a-t-il un dont vous êtes le plus fier ?
Maxime : La semaine de la demi-finale est celle dont je suis le plus fier pour deux gâteaux. Le premier gâteau qui est rouge passion est dédié à mon grand-père décédé cette année. J’ai fait un Trianon, son gâteau préféré. J’avais prévu de le faire dans l’émission et là c’était la bonne semaine. Qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus rouge qu’un cœur ? Du coup j’ai fait des petits cœurs et son gâteau. J’étais absolument content car tout a fonctionné comme je le voulais et les juges l’ont trouvé très bon. Ça m’aurait fait mal au cœur de le rater donc je me suis concentré à fond. Le second gâteau est celui de l’épreuve créative, pour le côté technique et professionnel. Je trouve mon travail fou et je n’aurais jamais cru arriver à faire ça en trois heures. J’étais vraiment fier de moi.
LCV Magazine : Avez-vous une anecdote de tournage à partager avec nous ?
Maxime : Il y en a eu tellement. J’ai passé 1 mois et demi à rigoler tous les jours, tout le temps, surtout avec Siham et François-Xavier. Il n’y avait pas un moment où j’étais sérieux (rires).
Je pense à la fois où j’ai mon “teck-mou”, un mélange entre un teckel et un mouton (rires). C’était un truc assez abstrait et j’avais honte de le présenter, mais qu’est-ce qu’on a rigolé. Idem pour le yacht en quarts de finale. Pour tout vous dire, en sortant de l’épreuve, j’étais assez satisfait du visuel car je trouvais que ça ressemblait à un bateau. Et là tout le monde explose de rire en me disant que ça ressemble plus à une chaussure qu’à un yacht. Notre nounou de l’émission, Julien, arrive lui aussi plié en deux et me raconte que dans le bureau de production, ils ont lancé un concours pour savoir à quoi ressemblait mon gâteau. Il m’a dit que certains disaient une tête de tyrannosaure, une chaussure, etc. Il m’a sorti plein de trucs et je me suis dit que c’était une “connerie” d’avoir fait ça (rires).
LCV Magazine : Quels sont les chefs pâtissiers dont vous adoré le travail ?
Maxime : Il y en a deux qui sont je pense exaequo: Amaury Guichon pour son côté artistique avec par exemple ses sculptures en chocolat. Et François Perret, le chef pâtissier du Ritz, que j’adore.
LCV Magazine : Quels sont vos futurs projets ?
Maxime : Je passe mon CAP Pâtisserie en ce moment même comme candidat libre, avec l’école YouSchool sur Internet. J’aurais 3 mois de stage pour pouvoir approfondir mes techniques. Et là pour la fin de l’année je propose des bûches et plein de gâteaux pour Noël. En ce moment, je suis assez pris par ça d’ailleurs.
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