Eliminée en septième semaine du concours, la pétillante Anaïs aura marqué cette 9ème saison du Meilleur Pâtissier avec sa joie de vivre et sa bonne humeur. Une expérience enrichissante pour la jeune Analyste d’affaires de 29 ans qui revient avec nous sur son aventure. Rencontre.
LCV Magazine : Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au Meilleur Pâtissier ?
Anaïs : Je faisais des gâteaux et on me disait souvent que je devais participer à l’émission. Je pensais qu’ils se moquaient de moi car pour moi, je n’avais absolument pas le niveau. Et un jour, un casteur m’a dit que je devrais vraiment faire Le Meilleur Pâtissier parce qu’il trouvait que je faisais de bons gâteaux. Comme c’était quelqu’un d’extérieur, que je ne connaissais pas personnellement et qui est dans le métier, je me suis dit qu’il avait peut-être raison.
Si j’ai participé à l’émission, c’est surtout pour le challenge. Pour moi Le Meilleur Pâtissier c’est du haut-niveau. Je me suis dit que j’allais vivre un concours exceptionnel, en dehors de passer à la télévision qui n’est pas mon truc premier. Mais aussi rencontrer Cyril, Mercotte et des pâtissiers qui ont la même passion que moi. Donc voilà, c’est pour ça que je me suis inscrite.
LCV Magazine : Que retenez-vous de vos 7 semaines dans le concours ?
Anaïs : Ce que je retiens de l’aventure, ce sont des rencontres vraiment incroyables. J’ai rencontré des pâtissiers qui ont la même passion que moi, et qui sont maintenant des amis. Et puis j’ai énormément évolué pendant ce mois de tournage. On fait des gâteaux tous les jours et en 1 mois j’ai progressé comme si je venais d’y passer 2-3 ans.
Je retiens aussi la fatigue. C’est éreintant car on fait deux épreuves le même jour: le défi de Cyril et l’épreuve de Mercotte. Et le jour suivant, l’épreuve créative.
LCV Magazine : Quelle a été votre épreuve préférée ?
Anaïs : Celle que j’ai préféré faire ce n’est pas une épreuve de Mercotte, ça c’est sûr (rires). C’est difficile de choisir car sur certaines je n’ai pas vraiment apprécié à fond, car c’est seulement l’avis du jury qui m’a fait apprécier l’épreuve. Il n’y en a pas une où j’étais sûre de moi à 100%. Mais si je devais choisir, je dirais la première épreuve où j’ai fait un gâteau représentant les tâches du tigre.
LCV Magazine : Quels sont vos futurs projets ?
Anaïs : Pour l’instant je continue mon boulot. Mais je voudrais mettre un peu plus de pâtisserie dans mon univers. Avant, je le faisais vraiment à côté, alors que maintenant j’en fait tous les jours. Après je ne veux pas forcément que la pâtisserie soit ma vie professionnelle. Mais en faire plutôt en tant que passe-temps, pas simplement le gâteau du dimanche.
Je voudrais bien apprendre des techniques à des gens. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai lancé des ateliers virtuels de pâtisserie. Je ferai mon premier dimanche 13 décembre. On fera une bûche roulée vanille/pécan, ça va être cool. Les personnes qui seraient intéressées peuvent toujours s’inscrire sur mon site : tellementanais.com. En fonction du retour de ce premier atelier, je verrais pour en faire d’autres. En tout cas j’aimerais bien. Depuis des années je fais très souvent des tours des boulangeries/pâtisseries de la région parisienne. J’aimerais bien en faire des articles sur mon blog pour parler de mes découvertes, donner mon avis sur les gâteaux goûtés, etc. Et toujours sur mon blog, je publie des recettes de chefs que j’ai testées mais aussi mes propres créations. On peut également y suivre mon actualité.
LCV Magazine : Pour vous, qui seraient les 3 finalistes de cette neuvième saison ?
Anaïs : Je verrais une finale 100% féminine avec Margaux qui est douée, Élodie qui est curieuse et qui s’améliore de jour en jour et Bouchra qui est déterminée