30 ans déjà que la marque aux senteur de Provence, La Compagnie de Provence s’efforce de partager, à travers le monde, une vision joyeuse, hédoniste et contemporaine du pays des cigales et de la lavande.
Pour fêter son anniversaire la marque sort une collection capsule qui se décline en duo (le savon liquide et la crème hydratante corps et main ) et sur 3 nouvelles senteurs, imaginées dans la capitale mondiale du parfum à Grasse : bouquet de pivoines, bord de mer et escale aromatique.
Cette édition limitée est habillée par une illustratrice à l’univers riche et coloré : Marie Doazan. Au départ directrice artistique dans une agence de pub à Paris, Marie quitte la capitale après 10 ans effrénés, pour devenir illustratrice à plein temps sur Marseille !
Marie, comment avez-vous imaginé cette collaboration avec La Compagnie de Provence?
L’idée, c’était vraiment de mettre un accent sur Marseille, la mer, le vieux port. Ensuite, il a fallu que je m’accorde aux senteurs que les chercheurs de la Compagnie de Provence m’avait donné. Accorder mes illustrations avec les arômes d’agrumes, de pivoine, des parfums de la Provence, la Méditerranée… Ce sont des couleurs solaires qui vont avec, des ombres assez franches, ce que je fais dans 80 % de mon travail habituel d’illustratrice. J’ai une pâte provençale, méditerranéenne.
Quel est le processus de création ?
Nous avons beaucoup discuté avec la marque. J’ai eu la chance d’avoir une page blanche. C’est très rare de la part d’une marque. Le résultat des trois illustrations est tout de même le résultat de plusieurs aller-retour avec la Compagnie de Provence. Nous étions partis sur le marché aux fleurs d’Aix-en-Provence, mais finalement, c’était un peu sombre, ou trop de campagne, ça manquait d’un beau bleu de mer quand même pour marquer un peu plus « Marseille ». Nous avons mis entre 6 mois à 1 an pour mettre en place la capsule. Je suis vraiment honoré d’avoir été contacté par la Compagnie de Provence, je trouve, honnêtement que c’est vraiment une belle marque. Les éditions limitées sont toujours sublimes.
Les flacons de verre sont réalisés en émaillage, en quoi, cela consiste ?
Pour l’émaillage, chaque couleur est un aplat à part. Chaque flacon est limité à trois couleurs. Un passage de couleur, un séchage, puis un passage de la seconde couleur, etc. C’est très fastidieux et de belle qualité. Par exemple pour « l’escale romantique », il y a les deux bleus, le jaune, et le blanc de fond, mais qui n’est pas considéré comme une couleur a part entière. C’était nouveau pour moi, j’avais surtout travaillé sur de la sérigraphie ou de l’impression numérique.
Trois couleurs et pas une de plus, est-ce une contrainte pour vous ?
Non, c’était un challenge, c’est intéressant de travailler sur trois couleurs et d’avoir une limite de palette chromatique. Dans le flacon des « bords de mer, » les ombres sont un peu rouges. C’est une sorte de carte postale, avec ma palette de couleurs qui est assez tranchée.