En 2015, j’ai visité l’atelier de Frédéric Brandon, il m’a montré les toiles de ses débuts et ses toutes dernières oeuvres. Une leçon de peinture, une leçon de vie aussi, une vie de curiosité où le plaisir reste toujours présent. Je suis ressortie de l’atelier avec un sentiment de plénitude, comme si les peintures de Brandon avaient agi sur mon mental, cette immersion dans le temps de l’artiste m’avait comblée.
Le lendemain, m’est venue cette idée surprenante de lui proposer de l’exposer pendant un an dans ses diverses périodes. J’ai douté de sa réponse, mais je dois dire que j’ai senti tout de suite son adhésion à ce projet qui verra le jour en avril 2017.
Frédéric a l’enthousiasme d’un débutant, il ne fait jamais la même chose, il est libre, il est la peinture, c’est elle qui le guide, il ne fait pas ce qu’il veut, il fait ce qu’il peut.
C’est un artiste sans concession qui a tracé son sillon sans se soucier de l’air du temps, un homme sincère qui a tout d’un Grand. Si vous ne le connaissez pas, je ne doute pas que c’est avec émotion et émerveillement que vous découvrirez son oeuvre d’avril 2017 à avril 2018.
Comment est-il possible de voguer à contre-courant de tout ce qui se fait ailleurs dans Paris ?
Tout est possible, il suffit d’en accepter les risques mais où est le risque de s’appuyer sur un artiste comme Frédéric Brandon. Pour moi c’est vraiment une “aventure” à deux, UN ARTISTE, UNE GALERIE, UN AN
Cette initiative semble imposer une nouvelle ligne éditoriale pour votre espace : Quelle galeriste souhaitez vous être ?
La ligne éditoriale ne change pas, exposer des artistes sincères dans leur art et prendre le temps de les défendre, c’est ça qui a évolué chez moi, la notion du TEMPS qui passe trop vite