Manager d’artistes et productrice d’événementiels, Fatou Sow est originaire du Mali, et citoyenne du monde. En tant que fille de diplomate et surtout femme peule, elle a toujours été à l’aise avec le mode de vie nomade. Après avoir passé son adolescence à Paris, elle s’envole à l’âge de 17 ans pour New York avec la ferme intention de se faire sa place dans le monde de la musique. Elle rencontre très vite Patrick Moxey de qui elle apprendra beaucoup. Après avoir travaillé pour Universal, Warner ou encore EMI, elle ressent le besoin de mettre à profit l’expérience acquise aux Etats-Unis et décide enfin de créer sa propre société de management «Slingshots Music». Fière de ses racines africaines qui font également sa force, elle savait qu’elle avait la capacité de soutenir une société de gestion musicale qui s’adresserait à des artistes internationaux. Très vite elle signe avec AYO, puis Yodélice et d’autres avant de s’intéresser à l’organisation de concerts et de travailler sur quelques autres projets. Souvent entre deux avions, c’est à Bamako, auprès de sa maman qu’elle s’est posée pendant ce confinement.
Instagram : @slinsgshots_music
LCV Magazine : Comment allez-vous Fatou ?
Fatou Sow : Juste avant le confinement imposé en France, je suis partie au Mali rejoindre ma maman. Je m’y suis imposée le confinement et je vais bien compte tenu de la situation.
LCV Magazine : Comment vivez-vous votre confinement ? Comment vous occupez-vous ?
Fatou Sow : Je fais du sport en utilisant des vidéos sur YouTube. Je regarde des films, je profite de ma famille et je prends des nouvelles de mes amis via whatsapp, application qui me sert également sur le plan professionnel et me permets de garder le lien sur les projets. Et puis je profite de ce temps pour me recentrer et beaucoup réfléchir.
LCV Magazine : Est-ce que vous parvenez à travailler à distance ?
Fatou Sow : Travailler à distance n’est pas vraiment un souci pour moi, comme je voyage souvent, c’est une manière de fonctionner que je connais bien. Donc oui, je parviens à travailler à distance même si tout fonctionne au ralenti il faut le dire, il est important de garder le contact.
LCV Magazine : Quels « petits bonheurs » vous aident à tenir ?
Fatou Sow : D’être auprès de ma mère, d’avoir le temps simplement de respirer, d’être immobile et contemplative, d’être dans la réflexion sans solution ni empressement. Pouvoir organiser mes pensées et mes priorités.
Confidences recueillies par Carole Schmitz avec attention... 😉